PLUS DE SANCTIONS CONTRE LES AGRESSEURS DE L EDUCATION
Le dossier de la protection des salariés du secteur de l’éducation nationale est revenu sur le devant de la scène pour être présenté aujourd’hui, à la chambre basse du Parlement, après que des députés de l’Assemblée populaire nationale eurent proposé un projet de loi incriminant les agressions contre cette corporation à l’intérieur et à l’extérieur des établissements scolaires, afin de réduire le phénomène de la violence scolaire, qui a pris des proportions dangereuses ces dernières années. Le projet de loi, proposé par les députés de l’Assemblée populaire nationale, prévoit jusqu’à trois ans d’emprisonnement à l’encontre de ceux qui agressent des travailleurs de l’éducation. Cette peine privative de liberté est assortie d’une amende de 50 millions de centimes. Est puni d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 5 000 à 50 000 dinars, quiconque s’introduit illégalement dans un établissement d’enseignement. La loi, qui devrait être ratifiée par les députés de l’Assemblée populaire nationale, est passible d’une peine d’emprisonnement de 3 ans et d’une amende pouvant aller jusqu’à 500 cent mille dinars, pour toute personne qui menace, injure, insulte, calomnie ou agresse un professeur, un directeur d’établissement d’enseignement, ou un employé du secteur, durant l’exercice de ses fonctions, au sein de l’école. Le projet de loi prévoit également, des sanctions sévères, contre quiconque utilise les médias sociaux, pour diffamer ou menacer les travailleurs du secteur de l’éducation, et les punit d’une peine d’emprisonnement de 3 ans et d’une amende allant de 300 000 à 500 000 dinars algériens. Les syndicats apprécient le contenu du projet, car la proposition des parlementaires pour ce projet de loi, a été largement saluée par le partenaire social, selon ce qu’a confirmé le chef du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF) Boualem Amoura. Ce dernier a souligné l’importance d’appliquer la loi, en cas d’approbation, car la violence en milieu scolaire a pris des méthodes plus extrêmes et dangereuses. Ce qui a fait de l’école un lieu dangereux pendant des années. D’autre part les associations des parents d’élèves considèrent que la violence à l’école contre les éducateurs a pris une tournure effrayante ces derniers temps et a pas dépassé les querelles verbales, les insultes ou les calomnies. Le problème s’est déplacé vers les agressions physiques qui ont causé des incapacités physiques. Ainsi, les responsables des établissements d’enseignement sont appelés à signaler les violences et les agressions aux services de sécurité et à ne pas garder le silence sur les abus qui ont eu lieu à l’intérieur des écoles, surtout si l’affaire allait au-delà de la violence physique, d’autant plus que les services de sécurité jouent un rôle efficace dans ce domaine en mettant l’accent sur l’aspect dissuasif pour lutter contre le fléau de la violence à l’école
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