IRAN L INSECURITE REGNE APRES LA MORT D UN PRISONNIER

La répression ne semble pas baissée les bras chez les mollah depuis plus de quatre mois. Une situation qui a fait naitre une inquiétude grandissante d’insécurité chez les prisonniers internés après les sanglantes manifestations contre ce régime surtout après l’annonce de la mort d’un autre prisonnier. Le décès de ce prisonnier a eu lieu selon l’Irana après une émeute à l’intérieur de la prison centrale de Karadj située à 40 km de Téhéran. Le procureur de cette prison a annoncé que le décès est entrainé par le jet des pierres lancés par le prisonniers sans indiquer la cause ayant engendre l’émeute à l’intérieur de cette prison. Ces violences surviennent dans le sillage d'un incendie qui a fait 8 morts en octobre dernier dans la prison d'Evin à Téhéran, où sont incarcérés de nombreux militants politiques et journalistes, selon un rapport publié par "Bloomberg". Ces incidents font craindre le pire pour la vie des prisonniers iraniens, dont des milliers arrêtés lors de manifestations à travers le pays, à la suite du décès de Mahsa Amini, irano-kurde de 22 ans, le 16 septembre, après son arrestation à Téhéran pour avoir prétendument violé les strictes règles de l'Iran. code vestimentaire. L'Organisation iranienne des droits de l'homme, basée à Oslo, a déclaré que l'incident de samedi à la prison centrale de Karaj que les manifestations sont survenues quand les gardes ont commencé à mettre un détenu en isolement pour ensuite l’éxécuter. Elle  a ajouté que des prisonniers avaient détruit des caméras de surveillance et scandé « mort au dictateur » et « mort à la République islamique. Par ailleurs, l'agence de presse des militants des droits de l'homme a déclaré que des prisonniers se sont affrontés avec des agents de sécurité au sujet de l'exécution imminente de quatre personnes et que plus de 100 personnes ont été blessées par des coups et des coups de feu.   Auparavant, l'agence "IRNA" avait rapporté que la célèbre actrice et militante iranienne dans le domaine des droits des femmes, Traneh Alidosti, avait également été arrêtée, samedi, pour "publication de documents incitant à des émeutes dans les rues". Selon des groupes de défense des droits, plus de 400 personnes sont mortes lors des manifestations et des dizaines risquent la peine de mort. Ce mois-ci, les autorités iraniennes ont pendu deux hommes en quatre jours, la première exécution liée à une manifestation dans le pays. La situation des protestations et de ceux qui ont été arrêtés lors de la rafle policière dont les citoyens rejettent la république islamique est inquiétante.

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