CHEIKH NEMOUS CONSACRE SA VIE A LA MUSIQUE ET LA FORMATION

Il aura consacré sa vie à la musique et à la  formation, il a accompagné les plus grandes figures de la musique châabi, dont Hadj Mhamed El Anka dans les années 1940, et connu pour faire partie  des premiers musiciens de banjo dans les orchestres algériens, Cheikh 

Namous s'est éteint le 19 janvier 2021 dans sa ville natale d'Alger à l'âge de 100 ans.

Né dans la haute Casbah le 14 mai 1920, Mohamed Rachidi de son vrai nom,  avait obtenu son certificat d'études en 1933 et enchaîne des emplois de  livreur, de receveur de bus ou encore de bagagiste. Avec son premier banjo,  il intègre sa première formation musicale dirigée par Abderrahmane Sridek  avant que le cardinal ne lui fasse une place dans son orchestre.

El Hadj Mhamed El Anka dans sa recherche de l’harmonie instrumentale  absolue, s’était aperçu que les sons du banjo et du mandole étaient faits  pour s’entendre, il aura été parmi les premiers à inclure, à travers Cheikh  Namous, cet instrument dans son orchestre dès 1941.

Sur son parcours il aura côtoyé des artistes comme El Hadj M’rizek, El  Hadj Menouer, Cheikh Marokène, ou encore Cheikh El Kourd. 

Dans les années 1950 il aura intégré l'orchestre de la radio qu'il va diriger plus tard et accompagner des figures de la chanson algérienne comme Cherifa, Yamina, Djida, Djamila, Taleb Rabah, Abdiche Belaïd, Akli  Yahiatène, Arab Ouzelague et bien d’autres. Il continue cependant à animer  les fêtes familiales à la Casbah avec Moh Seghi Lâama.

A l’indépendance, Namous se fera un plaisir de répondre aux sollicitations  de Boudjemâa El Ankis, de Amar Laâchab de Dahmane El Harrachi ou encore El  Hachemi Guerouabi.

En 1978 il repasse à la télévision avec un vieux guember et replonge dans ses débuts musicaux avec cet instrument il se consacre également à la formation en ouvrant une école de musique qui aura vu de nombreuses générations s'initier au châabi, au banjo et autres instruments.

Lors d'un hommage qui lui avait été rendu en 2011 par l'association "Les amis de la rampe Arezki-Louni" il se disait "conforté de voir les efforts consentis par des générations pour le rayonnement de la culture algérienne servir de repères et de guide aux les jeunes générations pour la  pérennisation de ce legs très riches".

         Cheikh Namous s'est éteint le 19 janvier 2021 dans son domicile à Alger après un siècle  d'une vie dédiée à la musique.

 

Tag(s) : #HISTOIRE
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :