BRESIL CAMEROUN 0/1

Le Cameroun avait besoin d'une victoire pour y croire. Les Brésiliens alignés avaient besoin de se montrer pour bousculer la hiérarchie établie par Tite. Finalement, tous les acteurs sont ressortis de cette opposition sans avoir obtenu gain de cause. Les Lions indomptables ont rempli leur part du contrat grâce à un but très tardif de Vincent Aboubakar (1-0, voir par ailleurs), mais ils ont terminé derrière la Suisse, qui s'est imposée dans l'autre rencontre du soir contre la Serbie (3-2). L'équipe B du Brésil, très alléchante sur le papier, s'est montrée cohérente mais elle ne donnera pas assez de maux de tête à son sélectionneur. En cause : elle a concédé sa première défaite du tournoi. Elle pourrait également avoir perdu Alex Telles sur blessure. Les protégés de Rigobert Song avaient obtenu un sursis inespéré en remontant deux buts à la Serbie, lundi (3-3), au terme d'une fin de match de folie. Une fois encore, ils ont fait la différence en fin de match, même si la rencontre s'est déroulée et terminée sur un faux rythme. Pendant longtemps, on a pensé que la marche était trop haute, face aux favoris de cette Coupe du monde. Mais les Camerounais y ont cru jusqu'à la fin et ils ont été récompensés à la 92e minute. Ils ont terminé fort les deux mi-temps : la première balle de but, une tête de Bryan Mbeumo, avait été écartée par Ederson au bout du temps additionnel de la première période. En face, les Brésiliens ont livré une prestation d'ensemble cohérente, d'un tout autre calibre que les coiffeurs français, même s'ils ont ronronné en seconde période et ont fini par se faire punir. Leur force aura été de monopoliser le ballon et de sécuriser l'accès vers la cage d'Ederson. Mais le quatuor offensif, pourtant intéressant dans la construction, a manqué de réussite dans les 20 derniers mètres. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir e En face, les Brésiliens ont livré une prestation d'ensemble cohérente, d'un tout autre calibre que les coiffeurs français, même s'ils ont ronronné en seconde période et ont fini par se faire punir. Leur force aura été de monopoliser le ballon et de sécuriser l'accès vers la cage d'Ederson. Mais le quatuor offensif, pourtant intéressant dans la construction, a manqué de réussite dans les 20 derniers mètres. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé. Gabriel Martinelli s'y est repris à deux fois (45e +1, 56e) tout comme Antony (38e, 56e), par ailleurs trop brouillon. Mais la Seleçao est tombée sur un grand Devis Epassy qui a tout repoussé. Comme si cela ne suffisait pas, Pedro, Martinelli et Bruno Guimarães ont enchaîné les maladresses au moment d'égaliser dans les arrêts de jeu.

Tag(s) : #SPORTS
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