SUSPENSION DE LA PEINE DE MORT L ALGERIE DEFEND SON CHOIX

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a réaffirmé une fois de plus ce jeudi, devant les membres du Conseil de la Nation, lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales que la non application de la peine de mort en Algérie répond aux engagements pris par notre pays  en matière de protection des droits de l’Homme dans le cadre des conventions signées dans ce sens.

Non seulement, le ministre de la Justice a relevé également que l’application de la peine de mort dans d’autres pays, n’a en aucun cas, était « la meilleure des sentences », selon les orientations  intellectuelles de nos jours

« La polémique suscitée ces derniers temps quant à l’application de la peine de mort a tendance à s’éclipser. Il s’agit d’une atteinte aux droits humains qu’il faudrait abroger », a plaidé Abderrachid Tabi.

L’Algérie a en effet, suspendu la mise en œuvre de cette décision, depuis 1993,  en tant qu’obligation morale qu’elle a signée avec les Nations unies.

Présentant le quatrième rapport de l’Algérie au titre de l’Examen périodique universel (EPU) lors de la session du Groupe de travail intergouvernemental du Conseil des droits de l’homme, tenue la semaine écoulée,  à Genève, Abderrachid Tabi, qui conduisait une délégation multisectorielle, a précisé que le rapport «reflète fidèlement les réalisations accomplies depuis le troisième rapport présenté en mai 2017».

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, a dans ce sens, souligné l’engagement ferme de l’Etat algérien à œuvrer au renforcement et à la protection des droits de l’homme en Algérie et dans le monde, y compris au profit des peuples colonisés.

R.N

Tag(s) : #NATIONAL
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :